dimanche 17 août 2014

Métal Mélodie, de Maryvonne Rippert

Aujourd'hui, je vous parle de Métal Mélodie, de Maryvonne Rippert, aux éditions Milan.
Poids : 1 livre



Entre Luce, une adolescente de 16 ans, et sa mère Inès, on ne peut pas dire que ce soit l'entente parfaite !  Elles ne se comprennent pas et se disputent souvent, jusqu'à ce qu'un soir, Luce découvre une lettre de sa mère, lui annonçant qu'elle est partie 4 mois en Australie, et qu'elle la laisse se débrouiller. Au départ, Luce saute de joie : enfin, elle a la paix !

Mais bien vite, Luce découvre que vivre seule, ce n'est pas si génial que ça... De plus, elle n'a aucune nouvelle de sa mère et commence à s'interroger sur son départ. Est-elle vraiment en Australie ? Pourquoi est-elle partie ? Que fait-elle vraiment ? Ses recherches l'emmèneront finalement à Grenade, en Espagne. Là, Luce découvrira que sa mère cache plusieurs secrets et qu'elle est loin de l'image qu'elle se faisait d'elle.

Luce est un ado exécrable au tout début de l'histoire, mais elle se révèle bien plus attachante au fur et à mesure de l'histoire. Tout au long de son enquête sur sa mère, on la voit grandir, mûrir, se découvrir, et c'est très émouvant.

Ce livre parle de musique, des relations mère-fille, de la découverte de soi... et le fait très bien, tout en musique et sans fausses notes ! 

vendredi 8 août 2014

Cupidon Power, de Luc Blanvillain

Je vous présente Cupidon Power, de Luc Blanvillain, aux éditions L’école des loisirs.
Poids : 454 g



Quand je flâne dans les bibliothèques et que je vais dans le rayon « Nouveautés » des romans jeunesse, j’ai tendance à ne regarder quasiment que les titres de L’école des loisirs. Encore une fois, comme à chaque fois que je lis un roman de cette collection, je n’ai pas été déçue !

Dans cette histoire, le héros a un superpouvoir : celui de rendre les gens amoureux. Chaque fois qu’il est mandaté par un de ses camarades de classe pour aller voir l’élu(e) de son cœur et lui transmettre un message, hop, les deux s’embrassent et filent le parfait amour. Ça marche à tous les coups… et ça permet au héros de profiter de plein d’avantages en échange : code d’accès pour des jeux vidéos, aide pour ses devoirs, etc.

Sa voisine, Mme Yvonne, va trouver le nom de son pouvoir : Cupidon Power. Malheureusement, le seul sur lequel il ne peut pas utiliser son superpouvoir… c’est lui-même ! Célia Walkington l’envoie promener, et son ennemi Chabert essaie de profiter de son pouvoir pour attirer la belle…

Si le sujet peut sembler plutôt classique (l’amûûûûr, toujours l’amûûûûr), la manière de le traiter ne l’est pas du tout ! L’écriture est dynamique et pleine d’humour. L'auteur manie le second degré avec brio et semble très bien connaître les ados !


dimanche 3 août 2014

Le Passage du Diable, d'Anne Fine

Au programme du jour, Le Passage du Diable, d'Anne Fine, aux éditions L'école des loisirs
Poids : 1 livre


Anne Fine est une de mes auteurs jeunesse préférées. J'ai beaucoup aimé ses romans "Bébés de farine" et "La tête à l'envers". Saviez-vous que c'est elle qui a écrit Madame Doubtfire (lors de sa première parution, il s'intitulait "Quand Papa était femme de ménage") ? Si non, ben maintenant vous le savez !

Son dernier roman ne m'a pas déçue, bien au contraire ! Je l'ai dévoré, me plongeant dedans dès que je le pouvais.

Dans ce livre, c'est Daniel qui nous raconte son histoire. Toute son enfance, il l'a passée enfermé dans sa maison, sous étroite surveillance de sa mère surprotectrice. Lui affirmant sans cesse qu'il est très malade, elle le force à rester au lit, ne lui permettant de sortir que de temps en temps.

Un jour, Daniel entend des coups frappés à la porte. Et tout à coup, un inconnu entre dans sa chambre : le docteur Marlow est entré de force dans sa maison pour le libérer et l'emmener dans sa famille.

Même s'il se pose des questions sur sa mère, Daniel se sent très rapidement à l'aise dans cette maison pleine de bruits et de rires. Daniel comprend qu'il n'est en réalité pas du tout malade et découvre la vie avec émerveillement, comme un petit enfant. Tout est nouveau pour lui, qui n'a jusqu'à présent eu pour seule compagnie que sa mère et les livres.

La seule chose qu'il a gardé, c'est une maison de poupées. Celle-ci est très particulière : c'est la réplique exacte de la maison d'enfance de sa mère, identique jusqu'à la moindre petite lucarne. Cette maison pleine de mystères va mener Daniel vers les secrets de son passé et de sa famille...

Un roman mystérieux et passionnant !

vendredi 1 août 2014

Le chat aux yeux d'or, de Silvana de Mari

Et hop, un deuxième livre !
Voici Le chat aux yeux d'or, de Silvana de Mari, aux éditions Bayard jeunesse.

Poids : 1 livre



CHAT AUX YEUX D'OR (LE)


Je ne connaissais pas du tout l'auteur Silvana de Mari, qui écrit surtout de la fantasy. Ici, rien à voir avec de la fantasy ! 

Le jour de la rentrée, pour Leila, c’est franchement pas la joie. Elle arrive en retard dans sa nouvelle école, n'a pas pu mettre son nouveau chandail acheté exprès parce qu'elle ne rentre plus dedans... Une fois en classe, sa prof se moque d’elle, imitée par les autres élèves. Tout ça parce que Leila est pauvre, grosse et que sa mère élève des lombrics…
Leila est humiliée, mais elle doit tenir le coup : elle a promis à son amie Myriam de lui transmettre tout ce qu'elle apprendra à l'école. 

Un jour, à l’heure du déjeuner, Leila remarque un chat aux yeux d’or, qui a l’air d’avoir très très faim. Ni une ni deux, elle grimpe sur le toit de l’école pour lui donner son sandwich… à partir de là, le regard des autres élèves change. Et la vie de Leila aussi.

Au fil des pages, tout en nous livrant des conseils d'écriture, l'auteur nous parle, mine de rien, de plein de sujets graves, sans tomber dans le gnangnan, mais toujours d'un ton très juste : la pauvreté, l'exclusion, l'immigration, les relations familiales...

Même si certaines situations sont très tristes, Leila, si touchante et attachante, garde toujours le sourire et ne fait rien comme les autres. Et c'est tant mieux pour elle... et pour nous ! 

En refermant le livre, je crois bien que j'ai dit "Awww..." ! (et c'est pas un bruit de bâillement, hein, c'est un bruit de mignonnitude)